Kumataki-san, vous avez longtemps vécu en Europe et vous pouvez certainement nous raconter beaucoup de choses au sujet des différences de perceptions de goût dans les diverses cultures.
Junya Kumataki : J'ai vécu en Italie, en France et en Grande-Bretagne. Oui, il est vrai que les goûts diffèrent mais on retrouve toujours un dénominateur commun en matière de design automobile. Lorsque nous avons présenté l'Ignis comme Concept-Car à Tokyo, les Japonais lui ont réservé un accueil aussi enthousiaste que celui par la presse européenne. Cela n'a donc pas de sens de se tenir à un style. Nous avons besoin de diversité. Suzuki est réputé pour ses petites voitures. Mais elles sont souvent synonymes de petits gains.
Kumataki : D'un point de vue financier, Suzuki est une entreprise très saine - bien que nous construisions des véhicules compacts. Nous sommes leader mondial dans le segment sub-B. Pour nous, les petites voitures ne sont donc en aucun cas synonymes de petit profit. Certes, des clients se tournent vers d'autres marques lorsqu'ils souhaitent une grosse voiture. Mais, d'un autre côté, nombreux sont ceux qui remplacent leur grosse voiture par une plus petite ou qui recherchent une seconde voiture. À l'inverse d'autres modèles Suzuki, la Baleno est très clean et simple. Pourquoi ?
Kumataki : La Baleno est le fruit d'une collaboration avec un studio de design externe. Ces personnes nous ont donné de nouvelles inspirations. Ledit Liquid Flow se réflète dans des lignes fluides de carrosserie, qui entourent le corps. Un peu comme un nageur entouré d'eau. La Baleno est fluide, la Vitara plutôt enjouée, la future Ignis linéaire et anguleuse. Pourquoi aucune ligne de design homogène ?
Kumataki : Ceci s'explique par notre histoire. Nous avons débuté sur le marché japonais avec de petites Kei-Cars dont la longueur, la largeur et la motorisation ont été plus ou moins rationalisées. Pour que les modèles se distinguent entre eux et par rapport au concours, nous visons une différenciation la plus grande possible. Cela ne s'accorde pas avec un design homogène. Malgré tout, nous recherchons toujours et encore des motifs que nous pourrions utiliser sur toutes les séries de modèles, pour créer une certaine homogénéité. Mais nous ne convoitons pas un visage de la marque. La Baleno avait une prédecesseure, construite à la fin des années 90, précisons le, sous forme de break. Pourquoi avons-nous dû attendre jusqu'à maintenant la relève ?
Kumataki : Sur un plan conceptuel, je ne vois pas la nouvelle succéder à l'ancienne Baleno. Mais, nous utilisons le nom connu. De nouvelles descriptions de modèles nécessitent des explications complètes sur les droits de nom ou sur la signification dans chacune des langues. C'est pour cette raison, qu'il nous a semblé opportun d'adapter une dénomination inutilisée. En Suisse, les breaks sont très appréciés. Pouvons-nous espérer une Baleno combi ?
Kumataki : ... et si possible avec une transmission automatique et un 4x4? Tout à fait !
Kumataki : Nous observons les marchés avec une grande précision. Mais une décision de production dépend des volumes des ventes réalisables, annoncés par chacun des pays. Et puis, j'en suis désolé mais je peux vous assurer qu'aucune production n'est planifiée. TEXT: auto-illustrierte
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